Salut Chef.

Les commentaires sous une photo (Woblou) que tu as publiée récemment m’ont rappelé une expérience que j’ai vécue il y a quelques années quand j’avais fait la connaissance d’une femme de type apoutchou. 

On travaillait, pas pour la même structure, mais dans le même domaine professionnel donc on s’était croisé plusieurs fois. Physiquement, ce n’était pas mon genre donc je n’ai jamais essayé de me rapprocher d’elle mais les quelques fois où on avait eu à échanger quelques mots, je m’adressais à elle avec courtoisie. 

Puis un jour, à la faveur d’un séminaire, on s’est retrouvé à une même table et on a échangé plus longuement sur divers sujets et le courant est passé. À partir de là, on est devenus très vite amis et on trouvait diverses occasions pour échanger. Sur le plan intellectuel et spirituel, on se rejoignait. Alors, j’ai commencé à envisager de lancer les kata sur elle… J’y ai pensé quelques jours et puis j’ai vite changé d’avis. Voici pourquoi : C’était une femme instruite, intellectuelle, cultivée, calme et posée, mignon visage, maquillage et manucure légers MAIS c’était une super-apoutchou. Du vrai lourd ! Son surpoids en soi n’était pas un problème car elle avait une personnalité globalement attirante. C’est plutôt moi qui ai manqué de confiance. J’ai «mouillé». J’ai succombé à une croyance qui circule dans les conversations entre jeunes hommes… En effet, je m’étais demandé si j’avais assez de souffle et de longueur pour la gérer au pieu. Si je ne risquais pas de « manger la honte » là là. Et j’ai abdiqué.

Après ça, j’ai mis un peu de distance entre nous mais on a gardé des rapports très courtois. Moi je suis maintenant en couple et père. Elle est toujours célibataire alors qu’elle est entrée dans la quarantaine. Du coup, je me suis demandé si beaucoup d’hommes partagent la crainte que j’avais eue… »