Chez Nana Akufo-Addo, les gens sont sur le point de divorcer d’avec la « fierté nationale », hein !
En effet, le pays avait plusieurs fois refusé de solliciter le FMI (Fonds Monétaire international) alors que l’ancien ministre des finances et plusieurs banquiers du pays demandaient un accord avec ladite institutions.
Le trésor ghanéen s’opposait à toute aide extérieure en brandissant « la fierté nationale ».
En 2019, le rapport conjoint Banque mondiale-FMI sur la viabilité de la dette Ghanéenne avait déjà noté que le Ghana présentait un risque élevé de surendettement extérieur en raison de lourdes dépenses ponctuelles, de la hausse des paiements d’intérêts et de la faiblesse des recettes fiscales.
Mais le gouvernement Ghanéen expliquait qu’il pouvait collecter davantage de recettes fiscales pour combler le déficit.
03 ans après, voici le Ghana qui est « dans pain ».
Avec une croissance économique modeste de 3,3% en fin Mars, une inflation galopante de 27,6% en Mai, des réserves de change en forte baisse et un ratio d’endettement de près de 80% du PIB, le pays qui ne voulait pas d’aide au départ est maintenant en train de négocier fort avec le FMI pour un plan de sauvetage économique.
Hum?!
C’est ça on dit « gros coeur mange pas du riz chaud » là, non?
Jocelyne ozouah Souhainé