Assis à la viennoiserie chez Paul en attendant l’heure de mon reportage chez le Ministre Douati, je commande juste un pain au chocolat… À peine je veux me mettre à manger qu’un monsieur s’avance vers ma table en voulant franchir la sortie qui est juste derrière moi. Je reconnais l’homme tout de suite : il s’agit de Noël Dourey, Président du Comité de Gestion du Palais de la Culture. Très vite, je bondis de mon siège en l’accostant :
-Bonjour monsieur Noël Dourey, très heureux de vous rencontrer, émérite mécène de Culture. Pourrais-je avoir une photo avec vous s’il vous plaît ? Je suis Louis-César Bancé, écrivain…
-Louis-César Bancé ? Mais je te lis ! J’apprécie beaucoup ce que tu fais. Et la suite de l’histoire de la femme qui voulait amadouer son bailleur ? On dit que tu ne fais jamais de suite, toi !
- – Président, j’écris des Nouvelles, et c’est plus percutant lorsque la chute se termine par un point d’interrogation.
Très touché de n’être pas un inconnu pour l’auteur de la célèbre chanson « Salut », je lui souris, nous nous sourions, nous prenons notre photo pendant qu’il me demande :
-Tu pourras en faire une histoire, toi le Roi de l’imagination ?
Louis-César BANCÉ
(Merci au Président Noël Dourey pour tant de sympathie qu’il m’a manifestée cet après-midi. Ça fait plaisir de savoir que l’art que nous exerçons est considéré par nos autorités culturelles.)