Ouagadougou a été mis hors du programme AGOA. African Growth Opportunities Act (AGOA), loi sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique, est une loi américaine votée et promulguée en mai 2000 par le Congrès américain, sous l’égide du président Bill Clinton. Cette loi vise à faciliter les exportations africaines vers les États-Unis pour soutenir le développement par le biais notamment de réductions de taxes à l’importation, sous réserve de conditions liées au respect des droits humains et à la bonne gouvernance.
L’expulsion de Ouagadougou du programme liant la Maison Blanche aux pays africains serait due à l’absence de progrès démocratiques après deux coups d’État militaires dans le pays.
Joe Biden, président des États-Unis explique dans une lettre envoyée au Congrès américain qu’il a pris cette décision parce que « le gouvernement du Burkina Faso n’a pas fait des progrès continus en vue d’établir le respect de l’État de droit et du pluralisme politique ».
Pour Joe Biden, le pays des hommes intègres a connu deux coups d’État militaires depuis le début de l’année et celui du 30 septembre au Burkina, sont nécessaires dans le cadre du programme AGOA. Joe Biden a ajouté que cette décision sera effective à partir du 1er janvier prochain.
En considérant les avantages que peut perdre le Burkina Faso dans sa situation actuelle, l’ambassadrice américaine du commerce, Katherine Tai, à travers un communiqué, va apporter son soutien et insister sur la nécessité pour le « Burkina Faso de prendre les décisions nécessaires pour répondre aux conditions de l’accord et au retour de la démocratie ». Katherine Tai a aussi ajouté: « Je vais fournir au Burkina Faso une feuille de route claire leur permettant de réintégrer le programme et notre administration va travailler avec eux afin d’y parvenir ».
En plus, le Burkina Faso n’est pas le seul pays à avoir été exclu du programme par les États-Unis cette année. Avant lui, il y avait l’Éthiopie, la Guinée et le Mali.
Stg Aguiguidioué K. Aimée