La RTI est la première chaîne de télé Ivoirienne. Cependant, la RTI rencontre plusieurs critiques.
Comme tous on l’habitude de dire, la RTI est toujours en retard sur l’annonce de l’actualité, de donner l’information. La RTI ne donne pas toutes les informations, ils ne font pas “ci”, ils ne font pas “ça”.
Mais ce que nous tous on oublie, il y a une administration qui régit cette chaîne. La lourdeur des procédures administratives est son quotidien. Dans tous les domaines en Côte d’Ivoire l’on rencontre des fois ce problème.
Alors Dr BANGALI qui a vécu la réalité de la RTI nous en dit plus :
– Je me trouvais dans les locaux de la RTI hier quand la nouvelle du décès subite du président HKB est tombée.
– J’ai donc eu l’occasion d’observer de l’intérieur le fameux « problème » relatif à la lenteur de réaction reprochée à cette chaîne nationale.
– J’ai pu voir des journalistes en alerte bouger dans les couloirs de bureau en bureau, ou suspendus à leur téléphone.
– Le florilège des phrases que j’ai le plus entendues : « Mais qu’est-ce qu’on fait ?« , « Nous sommes un média public, on ne peut pas balancer l’information comme ça tant que qui de droit ne l’a pas validé« , « mettez les équipes en alerte mais attendez« .
– J’ai compris que si problème il y avait, cela ne relevait aucunement de la compétence ou responsabilité des journalistes mais de la lourdeur des procédures de validation administrative, qui supplantent et encadrent leur travail au quotidien.
– L’obsession du filtrage de l’information montre ses limites dans une ère où les nouvelles circulent à la vitesse de l’éclair.
– L’incapacité de notre chaîne nationale à adapter sa gestion du flux informationnel au contexte nouveau a fini par ternir sa réputation dans un paysage médiatique hautement concurrentiel.
– Et croyez-le ou non, les premiers à en avoir la pleine conscience, ce sont ses journalistes eux-mêmes.
– Après qu’un chef de production ait fait un rappel de la procédure à une présentatrice, en ma présence, cette dernière un peu dépitée n’a pu s’empêcher de sortir comme réponse : « hééé ça là, demain encore ils vont nous insulter sur les réseaux sociaux« !
– De ce que je lis ce matin, elle ne s’est pas trompée.
Toutefois, comment résoudre cette problématique? Faut-il détacher la gestion de la RTI ?