Le Ghana a récemment adopté un projet de loi qui a suscité de vives controverses à l’échelle nationale et internationale. Cette nouvelle législation vise à criminaliser l’homosexualité, alimentant ainsi un débat animé sur les droits des LGBTQIA2S＋（Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et/ou de genre expansif, queer et/ou en questionnement, intersexuées, asexuelles et bispirituelles）.
Alors que certains soutiennent cette mesure comme une préservation des valeurs culturelles et religieuses, d’autres y voient une violation flagrante des droits humains fondamentaux.
Sous l’intitulé « Droits sexuels humains et valeurs familiales », le projet de loi, adopté à l’unanimité par les 275 députés, expose désormais toute personne s’identifiant comme LGBT +, à une peine allant jusqu’à trois ans de prison. Cinq ans de prison pour « la promotion, le parrainage ou le soutien délibérés d’activités LGBT + », et jusqu’à dix ans pour les « campagnes LGBT».
Si pour l’instant, le Président Ghanéen Nana Akufo- Addo a repoussé sa décision de promulguer cette loi controversée, le pays est menacé en retour de représailles économiques. En effet le Ghana voisin pourrait perdre la somme de 3,8 milliards de dollars （soit 2.492 milliards de Fcfa） en cas de ratification du projet de loi.
Une somme qui correspondrait au financement de la banque mondiale pour les cinq à six prochaines années, et que l’institution financière mondiale, pourrait refuser de verser en raison de cette législation.
“Éwradé Gnakanpon”！Affaire de “woubi” est devenue os dans gorge des “Masta”！
Nefertiti
