Dans une tournure aussi inattendue que comique, le jeune prodige du football, Wilfried Nathan Doualla, se retrouve au cœur d’une polémique.
Présenté comme un génie de seulement 17 ans lors de la CAN 2023, il se trouve que le petit génie aurait menti sur son identité. Ce qui lui a valu une place de choix sur la liste de joueurs recalés par la FECAFOOT pour les Play-offs qui se dérouleront à Doula le 17 Avril prochain.
Si Vitoria United, le club de Wilfried Nathan doualla affirme haut et fort que ce dernier a bel et bien 17ans; Qu’aucun de ses joueurs ne possède d’acte de naissance falsifié; Soulignant même qu’il pourrait s’agir d’une erreur de la FECAFOOT, l’affaire connaît de nombreux rebondissements.
Pour mieux comprendre cette affaire, il faut remonter le temps jusqu’à la CAN au Cameroun. Le média « Le Monde » était allé à la rencontre de l’équipe de l’Oryx, un club mythique au passé glorieux, mais qui manquait cruellement de moyens. Dans cette ambiance où les crampons étaient déchirés et où les chaussures etaient sans lacets, il y’avait selon « Le monde » un individu qui ressemble incroyablement à Nathan Douala. Le jeune homme se serait présenté comme Alexandre Bardelli, et aurait révélé être âgé de 21 ans. Les journalistes avaient alors saisi l’occasion de le prendre en photo et footeux avait accpeté, sans se douter que des années plus tard, cet acte anodin, allait déclencher une véritable tempête dans le monde du football
Les archives ont donc été examinées et, tenez-vous bien, il n’y avait pas de quoi se tordre le cou pour se rendre compte qu’Alexandre et Nathan partagent des similitudes troublantes. Non seulement ils arborent les mêmes tatouages (un chiffre 69 sur le bras gauche, une croix à côté de la main droite, trois bandes autour du mollet gauche, et bien d’autres encore), mais ils possèdent également une cicatrice identique au niveau du sourcil droit.
Dans tous les cas, y’a deux cas. Soit il a jumeau qui vit exactement la même vie que lui pour avoir les mêmes cicatrices et tatouages, soit c’est une histoire de « René Caillé ».
Nefertiti