Stéphane Ravacley exerce dans la boulangerie depuis 24 ans, à Besançon, dans l’ouest de la France. Et durant de longues années, il n’a jamais été aisé de trouver un apprenti pour l’épauler dans son travail. Le meilleur profil est arrivé à lui un bon matin, un migrant d’origine guinéenne qui est passé par la Syrie puis l’Italie avant de débarquer sur le bord de la Seine. Le jeune garçon, autorisé à travailler dans la boulangerie de Stéphane parce que mineur, est aujourd’hui sommé par les autorités française de quitter le pays de Macron. Il n’a commis aucune gaffe. Seulement, la majorité qu’il a atteinte le place directement sur le coup d’une OQTF ( Obligation de quitter le territoire ). Il est demandé au guinéen de retourner chez lui dès début janvier 2021.
Seulement, son employeur est contre cette décision de rapatriement, lui qui n’a jamais trouvé un employé aussi courageux et travailleur qui a apporté un boost à son entreprise de boulangerie. Pour affirmer son désaccord, Stéphane, le patron, a décidé de faire une grève de la faim, afin que le guinéen puisse continuer à exercer auprès de lui, surtout que trouver une main d’œuvre aussi qualitative paraît peu évident.
Ouais, on dirait que l’étoile de l’apprenti-là est forte hein ! Jusqu’en c’est son patron qui va faire grève de la faim pour le conserver. On verra bien si Stéphane gagnera le bras de fer engagé contre les autorités. C’est tout le mal que nous lui souhaitons. Dans le cas contraire, ce ne serait pas mauvais d’aller en Guinée avec son petit pour y installer une boulangerie hein. Ils y seront les bienvenus ! Ou bien, franc guinéen là sera trop petit pour eux ?
Louis-César BANCÉ