Mula, la première fois que j’ai écouté ta chanson, »Paradis », je suis tombé net amoureux de la mélodie. Comme bon nombre de personnes, j’ai pensé que l’autrice était une chanteuse française dans la lignée de Lynsha, Amel Bent, mais quelle ne fut pas ma surprise et ma joie d’apprendre que la talentueuse que tu es, est ma compatriote, ivoirienne. Vraiment, tu déchires, grave.
Mula, j’aimerais te rappeler cette parole de ta chanson : « si tu as goûté, forcément tu vas rester. » Sur les plateaux, les animateurs s’en servent pour te titiller. Le public aussi. Lors de ton passage à Peopl’Emik, on t’a demandé si tu as un petit ami, et tu as dit non. Des ex ? Et là tu as dit oui. C’était une erreur à ne pas commettre. Pour vendre le mythe, tu aurais dû dire : « je n’ai pas d’ex, et je suis vierge ». Ma chère, on aurait été libre de douter, de jaser, mais tu aurais fait plus boom, en faisant plus parler de toi. Les kongossas, c’est souvent bon pour le showbiz et la carrière de l’artiste. De toute façon on ne dépêchera pas de détective pour savoir ce que tu fais dans une chambre. Ce qu’on aurait retenu c’est que celle qui chante »Paradis sur terre, testé resté », personne ne l’a encore testée en prenant la tangente; elle est vierge oh. Ça aurait été un bon message de marketing épousant l’esprit de ta si belle chanson.
Je suis persuadé que tu as un bel avenir devant toi. Rendez-vous bientôt, tu illumineras les plus grands podiums du monde.
Joyeux anniversaire Mula !
Louis-César BANCÉ