Dans l’un de nos articles du 1er Juin 2021, nous faisions état de ce que le 17 Juin 2021, annoncé comme la date du retour de l’ex président Ivoirien par un de ses proches, n’aurait pas (encore) été confirmée par le Gouvernement, hein! Quelques heures seulement après publication de cet article, le porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire, Amadou Coulibaly, a affirmé que la date avancée par le FPI (Front Populaire Ivoirien) n’a pas fait l’objet d’un « choix consensuel » entre l’entourage de Gbagbo et ledit Gouvernement.
Ahhh! Eux-aussi! Rappelons-nous de ce 31 Mars 2021, où la CPI (Cour Pénale International) acquittait définitivement « Séplou » et son « général de la rue » Charles Blé Goudé. Concrètement, ils étaient autorisés à changer de lieu de résidence et à vivre où ils le voulaient, à condition d’obtenir l’accord des autorités du pays concerné, non?! Et le 07 Avril dernier, le Président Ouattara lui-même avait aussi annoncé que les deux hommes étaient libres de rentrer quand ils le souhaitaient en prenant soin de souligner que des dispositions (indemnités, frais de voyage des concernés et des membres de leur famille, etc…) seraient prises, non?
Avec toutes les dates du retour que les gens ont communiqué et puis on ne l’a jamais vu là, n’est-il pas temps pour le FPI de mettre en pratique la très célèbre phrase « asseyons-nous et discutons » du père du multipartisme en Côte d’Ivoire? Ou bien « je reviens » de Gbagbo n’a qu’à devenir comme pour Jésus? Le « mini de Cati » ou le fanfare de rue, ce qui est sûr, affaire là est devenue « compless ».
Jocelyne Ozouah Souhainé