Dans sa lutte contre la Covid-19, le gouvernement Ivoirien, soucieux du bien être de ses populations, avait prévu un plan de soutien aux secteurs d’activités les plus touchés par la pandémie.
Les acteurs de la santé, les forces de défense et de sécurité, les débits de boissons, les ménages à faible revenu, les acteurs des filières agricoles, etc… figuraient sur la liste de soutien.
Concernant les filières agricoles impactées par la crise sanitaire, l’État de Côte d’Ivoire s’était engagé à décaisser un fond de soutien à destination des acteurs du secteur Café-Cacao, à hauteur de 17 milliards de Francs CFA.
Un fond de soutien à la base d’un dialogue de sourds entre les planteurs, le Conseil Café-Cacao (CCC), et le comité d’intermédiation de ladite filière.
Pendant que nos parents planteurs formés en plusieurs associations, grognent et attendent leur « gué » dans les 17 milliards, le président du syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAPCI), Koné Moussa, a expliqué que la somme annoncée, ne serait pas répartie en espèces mais plutôt en nature.
En clair, au lieu de partager l’argent là à chaque planteur, administrateur ou autre acteur de la filière, les 17 milliards seront utilisés pour acheter du matériel afin d’équiper les coopératives.
À l’heure où tout est devenu cher sur le marché, tout le monde préfère l’argent, oh !
Jocelyne Ozouah Souhainé