Depuis dimanche passé, l’interpellation d’une cinquantaine de militaires ivoiriens à Bamako, fait l’actualité.
Pris pour des « mercenaires » par les autorités maliennes, Abidjan a affirmé que les soldats étaient là dans le cadre d’un appui logistique pour le compte d’un contingent de la Minusma, demandant au gouvernement de transition malien la relaxation immédiate desdits militaires.
Seulement, alors que lundi, le porte parole de la Minusma dans un tweet, avait lui aussi indiqué que ces hommes font partie des éléments nationaux de soutien logistique à la Minusma, c’est la confusion totale au sein de l’organisation des Nations Unies.
Un haut responsable de l’ONU a déclaré sous couvert de l’anonymat, que les soldats n’ont pas le statut nationaux de soutien comme l’a indiqué plusieurs porte-paroles de l’organisation.
Et, selon lui, New-York serait dans l’impossibilité de déterminer dans quel cadre ces soldats ont été dépêchés à Bamako, ni leur lien contractuel avec la société SAS (Sahel Aviation Service) qui est censée être leur employeur.
Une déclaration qui contredit les propos tenus par plusieurs porte-parole onusiens et par ricochet, le conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire.
ONU, dêh! Pendant que d’autres disent « oui, on les connait », certains disent « non, on ne les connait pas »!
Qui dit la vérité ?
Qui raconte des mensonges?
Aimons-nous vivants, oh! Hum !
Jocelyne ozouah Souhainé