– Bonjour mon vieux père, j’essaie de te joindre depuiiiis-là, tu ne décroches pas.
– C’est qui ?
– C’est Alisar, ta bonne petite.
– Tu as changé de numéro et je ne suis pas au courant. Quelles sont les nouvelles ?
– Je ne vais pas passer par 4 chemins. Les internautes sont en train de m’attacher pour une affaire qui ne les regarde même pas.
– Il s’agit de quoi au juste ?
– Ils disent que le jour que j’ai présenté mon bébé-là, ils n’ont pas vu Shado Christ qui est le père de mon fils et que je me suis affichée avec un autre homme. De toi à moi, est-ce que c’est leur affaire ?
– Nooon, c’est un vieux dossier, mais c’est parce qu’ils se posent des questions. A toi des les éclaircir. La dernière fois qu’on s’est vus au bistro chez Anatole à Gonzague-là, je t’ai dit d’éviter d’étaler ta vie sur les réseaux sociaux. Dieu merci, tu as arrêté ça ? Ils veulent quoi encore ? Tout ça-là même c’est toi qui as créé.
– Ahi, moi qui pensais que tu allais me défendre-là, c’est comme ça tu me parles ?
– Toi même tu sais que mon ventre n’est pas valise.
– Tu as raison, si je savais je n’allais pas t’appeler. Efface mon numéro de ton téléphone et ne m’appelle plus jamais.
– Je m’en fous. Tu penses que c’est toi seule qui as besoin de moi ? J’embrasse ton mari.
– Tchrrr, tu devenu pédé ?
– Soufroulaye, je voulais dire j’embrasse le bébé.
– Il devenu vieux maintenant. Faut venir, lui même il va te donner savon.
Ambroise