Ce sont au total 504.000 doses du vaccin Astra Zeneca /Oxford qui ont été livrées il y a quelques jours à travers le mécanisme Covax, pour le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 ouverte ce 1er Mars.
Si certains médias internationaux se réjouissent de la réussite de cet événement jugé « historique » pour le continent, et malgré le fait qu’en Côte d’Ivoire, plus de 32.000 personnes ont été infectées et près de 200 autres sont décédées du coronavirus, les Ivoiriens en grande majorité, craignent de se faire injecter.
Pour montrer l’exemple et briser le mur de méfiance, le secrétaire général de la présidence Patrick Achi et plusieurs autres personnalités publiques se sont fait vacciner.
Le ministre de la santé, Eugène Aka Aouélé a expliqué que le vaccin sera administré sur la base du « volontariat », tout en soulignant que les premiers à recevoir les vaccins seront les personnes les plus exposées dans le cadre de leurs professions. À savoir, le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité ainsi que les enseignants, pour la 1ère phase. La seconde étape, sera destinée aux personnes âgées de plus 50 ans, aux porteurs de pathologies chroniques et aux voyageurs. La population carcérale et les personnes de 18 à 49 ans, seront vaccinées dans la dernière phase de cette campagne.
Pourtant, ce vaccin « AZ » n’a pas très bonne presse. Entre efficacité sujette à caution et effets secondaires indésirables, certains hôpitaux, comme celui de Saint-Lô en France, ont dû suspendre leur vaccination.
Vaccins anti-covid là, en Côte d’Ivoire c’est « compless », dêh !
Jocelyne Ozouah Souhainé