Première histoire courte :
Fifi, victime du cancer de sein à l’âge de 22 ans. Elle a eu le réflexe de partir tôt à l’hôpital où elle a commencé un traitement qui l’a guérie. Aujourd’hui elle a deux enfants. Fifi se bat afin que les jeunes filles puissent comprendre que ça peut arriver à tout le monde et qu’il est impérieux de se faire dépister tôt, le cancer du sein étant une réalité imparable.
Deuxième histoire brève :
Anastasie vend des denrées au marché. Elle a de grands enfants en Europe, qui ne l’appellent pratiquement pas. Un jour, elle a senti un malaise dans son corps. Ses proches lui ont dit que ça allait passer. Quand elle est partie à l’hôpital au bout d’une longue période, c’était trop tard. Elle a perdu ses deux seins, du fait d’avoir été rongée par le cancer de sein. Elle s’est mise à sensibiliser dans les marchés et partout, pour interpeller les femmes à surveiller leurs corps.
Ces deux histoires ont été narrées d’entrée par le présentateur d’une cérémonie de sensibilisation contre le cancer du sein, qui s’est déroulée ce samedi 22 octobre 2022, à Cocody, sur l’initiative D’octobre rose, une association de lutte contre le cancer du sein.
Invitée à édifier l’auditoire, Docteure Touré a présenté un brillant exposé, expliquant que le cancer du sein n’est pas une mal contagieux. Elle a conseillé de ne pas fuir les malades. Et de poursuivre en décrivant la maladie en ces termes :
«Le cancer est une rébellion. Une multiplication anarchique et incontrôlée de cellules. Multiplication de cellules anormales qui mangent, vivent, créent leur réseau d’alimentation. »
La conférencière a désigné les facteurs
hormonaux enclins à présenter des risques de la maladie :
il s’agit d’une puberté précoce, avant 13 ans. Une ménopause tardive.
Une première grossesse à terme tardive.
Des contraceptifs à long cours.
L’addiction au tabac.
Précisant que le cancer du sein n’est pas une maladie héréditaire, elle a signalé l’importance de faire un examen annuel ou semestriel, à partir de l’âge de 20 ans. Pour les adultes âgé d’au moins 45 ans, il faut se soumettre à une mammographie des seins tous les deux ans.
Par ailleurs, elle a conseillé de surveiller la forme et le volume des seins à travers l’autopalpation et de se rendre à l’hôpital le plus tôt possible si jamais une anormalité était constatée.
Louis-César BANCÉ