« Les gens m’ont lâché. Quand je dis les gens, ce sont les personnes de mon entourage dans le show-biz. C’est-à-dire, mon staff : Manager, danseuse, même mon Producteur, les vieux-pères du mouvement, ils ne me “calculent” plus. Tout simplement parce que je ne “mousse” plus . »
J’ai lu ça sur Facebook on dit c’est Micou izé Izé qui as écrit oh. Je vais l’appeler pour lui demander.
– Allô ? Allôôô ?
– Oui allô, c’est qui ?
– Bonjour Mikou, c’est Zino.
– Hééé, mon vié c’est comment ? Je jure que c’est toi seulement qui m’appelles.
– Qui est ton vié-là ?
– Tu aimes trop ça ! On dit quoi ?
– Djo, j’ai lu un truc sur Face-là, c’est toi qui as écrit ça ?
– Ouais, tous les gars ont damé sur moi, même dans les coins où je djassais foule-là, on ne me regarde plus. Les gens sont méchants hein !
– Attends, est-ce que tu sais de quoi tu parles même ? La chanson-là ne t’appartient pas et puis tu fais comme si c’est pour toi. En plus tu te plains on dirait que tu as raison. Pourquoi tu fais ça ? Ko c’est parce que je ne mousse plus. Tu étais savon en poudre ou bien ?
– Hé, tu m’as appelé-là, c’est pour me provoquer ? Je te respecte hein, mais faut pas faire je vais te montrer mon côté animal.
– Tu fais rire hein, tu penses que j’ai peur de mouton ?
– Tu as rêvé sur moi ou bien ? Ce qui est sûr, le jour on se croise-là, tu vas me dire ça en face. Tu es qui pour me parler comme ça ?
– Mon cher tu sais que moi-là, ma bouche ne me fait pas mal.
– Je dis oh, tu n’as pas peur de moi on dirait hein…le jour on va se croiser-là, hmmm ça sera pas bon pour toi wallaye bilaye !
– Tu dis wallaye bilaye et puis tu portes chapelet. Même dans affaire de religion-là, tu es un faussaire.
– Tu m’as eu matin-là. Merci !
– Laisse tomber y a pas drap. Tu es mon gaaars ! Je suis revenu de France avec un ken pour toi. Je sens que tu seras fan !
– Arrête tes frappes !
– Sérieux, c’est un vrai wé je te jure.
– Ouais, dis-moi c’est quoi ?
– C’est déparasitant à cause de ton ventre-là. Je sais que les vers qui sont dedans-là peuvent faire un plat de spaghetti.
– Ton maudia matin, midi soir !
– Je m’en fous
Ambroise