« Maman, moi je veux partir à l’école. » par ci « Papa, je veux voir ma maitresse. » par-là, les sauts-de-mouton dans le divan ; les pleurs d’enfants. Voici ces phrases accompagnées de bruits non moins brouillant que les parents vivent au quotidiens depuis cette situation de confinement. Heu beuh, ça c’est bien mieux qu’attraper le coronavirus.
Depuis la fermeture de tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur du fait de la pandémie du coronavirus le 16 mars dernier, cela fait maintenant un mois plein. Mais le coronavirus qui a fermé ces classes n’est pas prêt de permettre leurs réouvertures tant il continu de faire des victimes à travers le monde.
Le gouvernent et ses partenaires essaient tant bien que mal de trouver des solutions digitales, des cours en ligne d’une part et des cours rediffusées sur les chaines de télévisions d’autres part, pour maintenir les classes d’examens en particuliers dans le bain.
Mais comme un proverbe de chez nous, au pays akan dit, « Bô si wôssou, wô fèliman, èglwa djinan man ». Ce qui se traduit par : « Ce qui te poursuit, tant qu’il n’est pas fatigué de ta poursuite, tu ne peux pas t’arrêter »
C’est ce que le gouvernement a compris en prorogeant le délai de fermeture des écoles pour encore un mois. C’est-à-dire du 17 avril au 17 mai 2020.
Nous souhaitons beaucoup de courages aux parents de supporter encore un mois les caprices des enfants, espérant que d’ici là, avec la grâce du tout puissant Dieu et très miséricordieux, nous parviendrons à dire adieu au covid-19.
Par Etienne FATTO