Dans une interview avec Kevin Taylor, une ghanéenne répondant au nom de Evelyn Adu, (alias Serwaa Broni) menace de dévoiler des images compromettantes du président Nana Akufu-Addo si les hommes de main du Chef d’État n’arrêtent pas de tenter de l’humilier à cause de son orientation sexuelle: Lesbienne.
En conflit avec le président depuis Octobre 2014, la ghanéenne affirme qu’un braquage était prévu contre elle afin de récupérer ses appareils électroniques, pour lesquels elle était censée être récompensée.
À titre d’avertissement,
elle a déclaré qu’elle avait des séquences érotiques d’elle-même et du président Nana Addo Dankwa Akuffo en pleine séance de jambe en l’air.
Pour confirmer qu’elle ne ment pas, elle a publié en partie certaines de « ses preuves » avec un bout du numéro de téléphone portable du Chef d’État et une conversation (SMS) qu’elle aurait eu avec lui en Novembre 2020:
« Bonjour Evelyn, tu es toujours ma chérie, s’il te plait, reste cool toi et ta petite amie serez complètement réglée après les élections. John m’a informé que vous aviez accepté d’attendre donc je n’ai pas compris les mails de demande. J’aimerais vous appeler, mais j’ai remarqué que mes appels vous frustraient. Ces périodes ne sont pas chargées. Soyez encore un peu patientes. Merci ».
Dans un autre message, elle aurait répondu au président Akufo-Addo, en ces termes:
« T’envoyer des messages n’était pas cool. Je ne t’enverrai plus de message ni ne te recontacterai de toute façon, je suis une personne ordinaire et je dois garder des amitiés avec des gens ordinaires pour éviter les surprises inutiles »
À ce message, ce dernier aurait rétorqué :
« Evelyn, oui, mon équipe de sécurité m’a conseillé de m’éloigner de vous, ils étaient également intéressés par vos appareils, mais je n’ai pas ordonné l’attaque. Je t’appelle… « , etc…
Elle souligne également qu’elle continuera à divulguer de « sales secrets » sur le Président Ghanéen tant que « ses gens » continueront à vouloir tenir son image.
Aux dernières nouvelles, le président serait visé par un mandat de destitution après ces révélations troublantes.
« Wouh »! De parler ? Pour dire quoi?
Jocelyne ozouah Souhainé