Suite à la crise entre la Russie et l’Ukraine, les sanctions d’ordre économique pleuvent sur Moscou, et ce à tous les niveaux.
Gel des avoirs Russes détenus à l’étranger, pression sur les multinationales qui opèrent dans la fédération Russe, boycott commercial, suspension de tous les programmes d’aide en Russie par la banque mondiale, etc…
Mais la question d’un éventuel embargo sur les ventes de gaz et de pétrole Russe ne fait pas l’unanimité dans le « gbonhi » des occidentaux jusque là très très soudés.
Pour l’Allemagne, fortement dépendante des énergies fossiles provenant de Russie, une pénurie d’énergie serait une réelle menace pour la paix sociale.
En effet, l’Allemagne qui importe de Russie plus de 50% de son gaz, et près de 45% de son pétrole et de son charbon, a clairement rejeté l’idée de soumettre le pays de Vladimir Poutine à ces nouvelles sanctions qui veulent être prises:
« Si demain, en Allemagne ou en Europe, les lumières s’éteignent, ça ne va pas arrêter les chars » a soutenu la diplomate Allemande Annalena Baerbock.
« Il n’y a actuellement aucun autre moyen de garantir l’approvisionnement de l’Europe en énergie pour le chauffage, les transports, pour la production d’électricité et pour l’industrie », a déclaré le chancelier Olaf Scholz dans un communiqué.
« Ahiii »! Donc on peut punir quelqu’un et souffrir de sa propre punition ?
Heureusement que c’ est pas en hiver, dêh!
Sinon …
Jocelyne ozouah Souhainé