Le tout était pourtant prometteur. Le vaccin était très bon marché, facile à conserver et son efficacité pouvait atteindre les 90%. Seulement, en analysant les résultats, les scientifiques se sont aperçus que l’efficacité était presque maximale chez les patients qui n’ont reçu qu’une dose partielle, quand elle n’était que de 62% pour ceux qui se sont vu inoculer les deux doses.
Face à ces interrogations, Mene Pangalos, vice-président exécutif d’AstraZeneca, a expliqué dans une interview à Reuters que cela résultait d’une erreur de dosage réalisée par une entreprise contractuelle. Cela pourrait en théorie être une bonne nouvelle : des doses moins importantes donnent de meilleurs résultats. Mais le fait d’avoir en premier lieu camouflé l’erreur de dosage comme étant une partie du test du vaccin n’a pas été bien reçu par les observateurs.
Erreur de dosage, oh! Pas erreur de dosage, oh! Comme c’est pas encore sûr, c’est mieux on va continuer à respecter les gestes barrières. Où est « Kanigba », même ?
Jocelyne Ozouah Souhainé