Mercredi, Donald Trump a tenté par un moyen insurrectionnel d’empêcher la confirmation de la victoire de son rival, Joe Biden. Les partisans du président déchu, aux ordres de ce dernier, se sont transportés en masse vers la salle du congrès où le nouvel élu devrait être officiellement couronné chef de l’Amérique.
Cette »rébellion trumpiste », digne des impairs de certains pays d’Afrique abonnés à la cacophonie, a fait réagir des compatriotes avec ironie : »Et si Alassane Ouattara, Roch Kaboré et bien d’autres présidents africains constituaient un panel pour aller donner des conseils aux belligérants du pays de l’Oncle Sam et espérer ainsi y instaurer définitivement la paix ? » En attendant que ce vœu se réalise, Facebook et Twitter ont sorti leurs muscles en bloquant les comptes de Donald Trump, de sorte qu’il ne puisse plus faire de publication sur leurs réseaux ! Cette sanction, qui a affaibli le président sortant au niveau de la communication, est la preuve que contrairement à ce qui se dit, il ne faut pas complètement désespérer de la première puissance mondiale réputée pour être un pays des libertés.
Parfois nous nous plaignons de ce que Facebook a restreint ou bloqué notre compte suite à des violations de règles. Et on gronde, on grogne, on tempête ! Affaire où même le président de la première puissance mondiale n’échappe pas au blocage-là, les petits utilisateurs devraient faire moins de bruit…
Vivement une médiation de la CEDEAO pour une résolution de la crise américaine.
Louis-César BANCÉ