Assis dans un maquis en train de prendre une bière glacée, j’entends la conversation d’un groupe d’adultes. Constitué de quatre hommes, ils parlent en faisant de grands gestes, sans doute inspirés de l’actualité relative à la violence conjugale. L’un d’eux raconte une anecdote :
« J’ai un ami qui a vécu quelques années de relation avec une femme, qu’il avait épousée légalement. Quand des disputes indiscontinues ont éclaté dans le couple, mon ami, pour avoir la paix, a demandé tranquillement le divorce. La femme a voulu négocié pour reconsolider leur relation, mais son époux est resté droit dans ses bottes, exigeant leur séparation. Il faut dire que c’est un musulman, et qu’il était en voie de prendre une autre femme, après que la première aura quitté son foyer…
Un jour que mon ami priait sur sa terrasse, à l’entrée de sa maison, sa femme s’est avancée doucement vers lui, en marchant sur la pointe des pieds, avec un pilon de mortier qu’elle tenait comme un baseballeur, dans une intention de l’assommer à la nuque. Grâce à une ombre qu’il vit dans le mur, il put, in extremis, éviter le coup fatal et mettre la voyoute en respect. Depuis cette tentative d’homicide, il resta sur ses gardes jusqu’à se débarrasser de celle qu’il considérait comme un chapitre désuet du livre de sa vie. Il avait tourné la page, pour vivre une expérience meilleure. »
Que Dieu protège les hommes victimes des violences de la femme !
Louis-César BANCÉ