Le célèbre artiste malien, détenu en prison pour violences physiques contre son ex petite amie Mamacita a été finalement libéré au cours de la soirée du mardi 29 Décembre. À peine hume-t-il l’air de la liberté provisoire que les internautes ivoiriens, comme à leur habitude, s’adonnent déjà à des provocations, interdisant à Sidiki de faire une interview en massacrant la langue française. Ils le voient bien en train de dire : « je chi libre ».
Sidiki, tu as entendu ? Prends bien note, c’est un avertissement par anticipation, au risque que la toile ne s’enflamme par le fait que tu conjugues le verbe chier au lieu du verbe être (suis).
Pour rappel, Sidiki Diabaté est l’artiste le plus célèbre en matière d’écorchement de mots, et on devrait normalement lui décerner un prix pour cette prouesse. Tout est parti de sa manière de prononcer cimenter dans le tube qui le lança : »coller – CHImenter », dit-il. Voyez-vous ? CHImenter, Je CHI libre : cette affaire de CHI n’est vraiment pas loin, et l’avertissement en valait donc le coup.
Par ailleurs, l’artiste avait remercié un portraitiste qui lui avait fait cadeau d’un tableau en écrivant à ses followers sur sa page Facebook : »aidez-moi à remercier ce pintre ». La chroniqueuse de C’midi d’alors, Zena Alizar avait essayé de le recadrer au cours de son émission, disant à Sidiki qu’on n’écrit pas pintre, mais paintre. La correctrice était elle aussi devenue la risée de la toile pour n’avoir pas su que le bon mot c’est pinhintre. Rassurez-vous, je ne vais pas m’aligner avec eux ! Peintre, on dit. Pour Sidiki qui s’est bien moqué d’Alizar, cette affaire »pintrale » était le signe qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. C’était en mars 2019, et quelques mois après, Alizar est tombée miraculeusement enceinte et a accouché d’une magnifique fille. Personne n’a encore vu son papa. La prophétie »pinturale » s’est-elle peut-être accomplie ? Et si Sidiki était le papa ? Rappelons-nous qu’il avait dit qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Haha c’est pénétrant pintrant hein.
Louis-César BANCÉ
