« Tchiééé »! L’ école Ivoirienne est en train de redevenir maternité, quoi?
Ou bien y a une nouvelle matière dans le programme scolaire ?!

Alors qu’en 2013, le pays comptait quelques 5000 cas de grossesses au sein des établissements scolaires, avec en tête de file, la ville de Bondoukou, grâce aux multiples campagnes de sensibilisation, le phénomène avait considérablement baissé, et était passé à 3000 cas avant 2020.

Année scolaire 2020-2021, « rebelote »! Danané prenait le dessus sur Bondoukou avec le plus haut de grossesses sur les 5000 cas répertoriés en Côte d’Ivoire.

L’année scolaire 2021-2022 n’est pas encore finie, hein! Mais déjà, pour la période allant de Septembre 2021 à Mai 2022, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a recensé à travers le pays, 3 409 cas de grossesses en milieu scolaire.
Et cette fois-ci, les régions de la Nawa ( 374 cas), du Haut Sassandra (296 cas), du Guémon (220 cas) , de l’Agneby-Tiassa (200 cas) et la région du Sud Comoé (166 cas) sont les plus touchées.

Avec les habillements bizarres, les tendances indécentes (tontine sexuelle) parfois liées à internet (buzz à tout prix), la pauvreté, la démission de certains parents, l’influence de mauvaise compagnie, les mariages forcés, la drogue, l’alcool, des élèves qui ferment leurs cahiers pour ouvrir leurs braguettes, et des éducateurs qui deviennent de supers « enceinteurs », est-ce que ça va diminuer?!
Qu’est ce qu’on doit faire?
Parce que 3409 cas de grossesses, ça, c’est plus qu’un village, hein!

Jocelyne ozouah Souhainé