Le président de la Fédération ivoirienne de football, Augustin Sidi Diallo, a tiré sa révérence ce samedi 21 novembre des suites de la covid-19. Depuis l’annonce de la nouvelle funèbre qui a surpris plus d’un, les hommages ne cessent de déferler dans les tribunes médiatiques notamment sur Facebook où des footballeurs se sont prononcés dont Copa Barry qui dit que Sidi était quelqu’un de très généreux. Cela m’a rappelé une anecdote de mon frère germain, Aristide Bancé, du temps où nous étions plus ou moins en odeur de sainteté…
Aristide venait de signer à l’Asec Mimosas, en novembre 2016, et sa présence dans le championnat ivoirien a été d’un véritable oxygène pour la ligue 1 en agonie du fait de la désertion des gradins par les spectateurs. Le goliath des étalons, natif de Williamsville, a suscité un véritable engouement autour des rencontres sportives au cours desquelles le public ne désemplissait pas les stades. Sidi Diallo s’était réjoui de sa venu, et l’en avait remercié, ému, reconnaissant. Un jour de match au Champroux, le président de la FIF glissa quelque chose dans la main de Bancé…
Et Aristide m’a dit ceci : « César, Sidi Diallo m’a donné 6.000 euros… »
4 millions de Fcfa ! Au fait, il a fait ce geste de façon délibérée, pour dire sa joie à Bancé de le voir évoluer dans le championnat ivoirien. Sidi n’était pas obligé. Ça s’appelle de la générosité…
Bah, sauf que mon frère, après m’avoir raconté cette anecdote, n’a pas fait mon »gué ». Même moro cassé je n’ai pas reçu.
Louis-César BANCÉ