L’affaire Eunice Zunon et puis Tenor-là, allait devenir quelque chose hein. Souvent, c’est par respect que y a des femmes qui laissent leur gars les frapper dêh ! Sinon si elles veulent prendre cœur-là, ça va chauffer !
Hier, j’ai appelé Tenor et puis j’ai enregistré tout ce qu’on s’est dit-là. Voici ça…
-Allô mon petit. Tu vas bien ?
– Bonjour grand ça va un peu.
– Et ton cou ?
– J’ai un peu mal, mais ça va passer.
– Dieu merci. Je dis oh, quand elle a serré ton coup-là, tu as pensé à quoi ?
– Je voyais le film de ma vie défiler devant moi.
– Donc c’était pas du jeu hein ?
– Je t’assure grand.
– Je veux savoir quelque mon petit.
– Vas-y grand.
– Comment tu as fait pour la lutter ?
– Tu sais grand, quand un chien te poursuit, tu es capable de sauter une clôture de 30 mètres. Donc quand j’ai vu qu’elle a soulevé la bouteille de champagne-là, j’ai reçu une force qui est venue comme ça.
– Djo, la force-la t’a sauvé hein.
– Je te jure mon grand.
– OK ! Donc c’est fini entre vous ?
– Le cœur a ses raisons que la raison ignore.
– Petit, tu comprends anglais hein, mais faut répondre à ma question.
– Je vais parler en présence de mon avocat.
– Ahi, qui t’a accusé ?
– Laisse tomber grand.
– Tu regrettes ?
– Le seul regret que j’ai, c’est d’avoir dit oui quand ma maman a dit non ?
– C’est quoi ça encore ?
– Mon grand, tu es enquêteur ?
– Non, je veux savoir c’est tout ?
– Appelle Eunice aussi, parce que j’ai à faire.
– D’accord, mais quand elle a serré ton coup-là, tes yeux sont sortir on dirait pu de furoncle. Tu voulais pisser sur toi. Reconnais que la petite a une force brute…
Allô ? Allô ?…Ah, il est parti ?
Tu as cherché jusqu’ààà, c’est bété mélangé gouro que tu as eu. Ça t’a loupé.
Ambroise Gbich!