Mon père venait de subir une opération chirurgicale liée à son hypertrophie bénigne de la prostate. Les couilles des hommes sont tellement délicates que papa a demandé qu’on lui dédie une messe le dimanche de la veille de son entrée en clinique. Le prêtre a prié pour que papa soit à l’abri de toute invalidité. Le Christ était là pour veiller sur la survie des couilles de papa. Polygame, ses épouses avaient encore besoin de lui pour se faire pilonner. Alléluia !
De retour d’hôpital où papa se remettait peu à peu, je trouvai mon épouse dans la cuisine quand je rentrai chez moi. Elle y découpait des pastèques. Depuis dix ans que nous vivions ensemble, c’était la première fois que je la voyais avec ce fruit.
- «Chérie, tu manges ce truc maintenant ? Je ne savais pas que tu aimais ça.»
- «Oh, non. Ce n’est pas pour moi, c’est pour toi.»
- «Pour moi ? »
- «Avec ce qui est arrivé à ton père, je préfère protéger mon territoire. La pastèque, tu vas en consommer très souvent. Riche en citrulline, elle protège contre les maladies cardio-vasculaires. Opulente en antioxydant, elle constitue une défense contre le cancer de la prostate.»
- «Waho chérie. Je suis séduit. Merci beaucoup. Je n’ai jamais aimé ce fruit mais avec ce que tu dis je vais changer radicalement.»
- «Eh oui, c’est ce que nous mangeons qui nous détruit ou qui nous protège. La santé est dans les aliments !»
Je me mis à déguster les melons d’eau comme un chameau assoiffé.
Ne songez pas qu’à être en »tas » derrière les »pastèques » charnues de madame.
Chers amis, faites comme moi, pour la santé de vos couilles, consommez très souvent de la pastèque.
Louis-César BANCÉ